La réalité du monde et nos hallucinations

En ce moment je travaille sur les notions de 'centrage' et la vie étant bien faite, j'ai eu le temps de prendre un verre avec Frédéric Vincent, instructeur à l'Arche et thérapeute, qui fait une grosse recherche dans cette direction.

 

Depuis quelques temps je me questionnai sur la validité, dans ma carte de croyances, de l'existence d'un monde 'extérieur'.

Je reprends certains aspects des anciens, qui expriment que nous n'avons du monde que la perception de notre monde intérieur. M-Line rebondissait sur l'allégorie de la caverne.

 

Effectivement, je me suis mis dans une dynamique simple, 'regarde en toi, écoute ton être et tu y verras le monde, en complément le monde ne reflétera que ce qui se joue en toi'.

 

En exposant la théorie suivante, j'ai constaté que les mots qui décrivaient ce processus étaient : 'égoïsme, egocentré' . J'accepte pleinement ces remarques.

 

Le monde extérieur n'a pas de sens, les autres ne sont que les extensions des différentes transes que nous émettons à notre être. Même si la 'vie' nous apportait tout ce que nous rêvons pendant une journée mais que nous n'etions pas alignés ou centré ( je nomme cela 'être dans le temps', Fred lui propose que 'centré', nous sommes dans un état qui ne subit ni temps ni espace, ce qui est complètement vrai, à mes yeux.), nous ne pourrions pas vivre les cadeaux de la vie.

 

Nous connaissons tous cette sensation que 'ca va être une sale journée'. Par logique d'attraction c'est à dire cette force qui attire à nous ce que nous vivons en nous, notre journée nous apportera soucis et ennuis. À moins que vous ayez appris à revenir sur des zones ressources ou à vous centrer. En somme sortir de la transe 'bad day' et construire une transe 'good day', ou à un niveau plus avancé, vivre l'instant aligné, dans l'accueil sans les émotions factices.

 

Mes expériences vont donc être filtrées par mes émotions, par ma vie interne. La théorie de l'attraction répondant alors à une intention, pensée ou énergie obtient le retour en resonnance. Le monde extérieur devenant qu'une vaste réponse à ce que nous sommes en nous.

 

En allant plus loin et en reprenant un phénomène hypnotique connu de nous tous, les hallucinations, nous apprenons à vivre ce monde extérieur avec des 'censures'. Nous 'flootons' les images, mots, sensations, odeurs et gouts.

 

Nous avons tous passé de longues minutes à rechercher un objet qui comme par magie, se trouvait au point de départ de notre quête. Comme si le dit objet avait fait son apparition par une force divine. Seulement, l'objet n'a jamais bougé, seul notre esprit, notre transe de l'instant nous empêchait de le percevoir. C'est d'ailleurs pour cette raison que la sagesse populaire conseille de respirer, se détendre et de reprendre quelques minutes plus tard la recherche. Nous interrompons le pattern hypnotique d'hallucination.

 

Ce qui signifie que lors d'un échange, un dialogue, une réception d'informations, nous n'allons entendre, voir et vivre que ce que nous sommes capables de 'conscientiser'. L'échange proposant à notre être interne de nombreuses pistes que nous ne sommes pas capables de 'capter' et les autres sont assimilés à ce que nous avons en nous. Le partenaire extérieur n'activant que ce que nous sommes en nous, une nouvelle fois il n'est qu'une extension.

 

À cela on me rétorque que l'autre nous apporte quand même sa vision du monde, ses idées et arguments et donc qu'il a cet impact dans notre vie. Je l'entends bien seulement si je filtre ses infos par une transe hallucinatoire, y a t il vraiment un échange, je ne suis prêt à accepter et changer que ce que je peux entendre... D'ailleurs combien de fois vous a t on fait changé d'avis ? Sur une conviction ou croyance ? Des bribes, des informations, vont être captées, certaines vont être ré analyser et intégrer, devenant 'réelles' mais pour cela il faut un temps... Celui de sortir de son hallucination.

 

Les anciens appelaient cela le niveau de conscience. Pour eux tu ne vis et perçois que ce que tu es 'capable' de vivre et percevoir. Les amis musulmans parlent eux de voiles.

 

Le monde extérieur n'existe pas, ou de façon tellement tronqué que nous pouvons comprendre l'isolement d'un Sakya, d'un Jésus et par extension des religieux ou spiritualistes. Nous travaillons à nous retrouver à devenir le monde, dans des émotions positives au départ, puis dans la non émotion, la non forme de l'être, pour accueillir dans l'entièreté sans activation d'ancrages donc de transes voire d'hallucinations les autres et la 'vie'.

 

Le travail sur son centre, ou peut être 'ses' centres, est un chemin d'alignement de soi, par extension vers les autres. En sommes on reprend le Tao : en l'infiniment petit se trouve l'infiniment grand.

 

Ce papier comme tous mes écrits, ne sont que des réflexions, ni justes, ni fausses. Elles sont filtrés par mes croyances, mes peurs, mes faiblesses. Elles ne proposent que ce que mes 'transes' et mes 'illusions' me permettent de 'concientiser'.

 

Je serai une fois de plus heureux d'échanger avec vous, sur le net ou plus sympathiquement autour d'un verre.

 

Prenez soin de vous.

 

Pank

 

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