UN MISE EN RAPPORT NATURELLE

synchro

Issu de la Pnl il y a quelques années je m’étais appliqué à travailler le rapport au travers de concepts désormais connus de tous, le mirroring, le pace et le lead.

Merveilleux début de mime et phase classique du ‘trop bien faire’, ma synchro manquait clairement d’ authenticité.

Qu’ importe me rétorquait professeurs et ouvrages,  nous parlons au subconscient. Certes et donc se dernier ne se rend t il pas compte de la tromperie, lui qui sait tout et qui perçoit l’invisible du conscient.

Les mois et les années passant, mes boulots me permettant de me donner à coeur joie à l’utilisation de techniques dans un cadre b to b… Cette notion de miroring pour obtenir un dialogue plus subtile avec le subconscient et donc une ‘influence manipulatoire’ accrue me semblait être une belle invention peu utile dans un cadre plus pro. En effet, j’ai certainement signé d’avantage de contrat avec un bon repas et une écoute active et sincère qu’avec une synchro.

L’authenticité du partage, l’attention vraie offrent des leviers qui nous permettent un rapport plus profond. Et allons plus loin même si je n’utilise pas la moindre sémantique de son Vakog, une bière, une vanne, un simple sourire offrent autant de possibilités de leader l’échange.

Comme si le subconscient criait un : ‘ halte au subterfuge, cessez de me prendre pour un c.., un peu de coeur…’

Le mental est il source d’échange de subconscient à subconscient ? Nous qui travaillons sur la calibration voire l hyper calibration, cette capacité à conscientiser ce que le subconscient offre comme message sur les gestes et corps du partenaire, nous perd t il pas dans un déluge de conclusions hâtives, de généralisation… Et donc de manque de rapport à cette instant de ce que vit vraiment l’autre ?

Sommes nous de cœur à coeur ? Ou du mental au subconscient? Pensez vous encore ‘mentir’ longtemps à l’interlocuteur ?

Une poignet de main, un regard, un geste attentif sont autant d’outils au rapport… Mais même là on construit des normes, on déguise notre être… Alors nous souhaitons un rapport vrai ou un simple contrôle de l’autre avec la vertueuse illusion de la position basse ?

En tant que business man, je pourrais dire, c’est le jeu, à celui qui à le plus d’outils utilisables, les gros sous.

Mais dans notre thérapie, quel intérêt de leader avant tout ? De prendre le premier la synchro ? Qui n’a pas fait une bataille de synchro pour voir qui suit l’autre ? N’est ce pas le pur ego qui fier de sa ‘victoire’ se galvanise de cette prise de pouvoir… Pour le bon déroulement de la séance ?

Et quand est ce que nous autres thérapeutes, lachons le lead, pour entrer dans la valse ou le tango de notre client, suivre avec la bienveillance du coeur sans jouer la stratégie juste, presque instinctive…. Hors des vallées balisées des habitudes techniques ?

Soyons plus naturel… Soyons plus nous… Acceptons aussi que le thérapeute que nous sommes dans sa véritable apparence ne convienne juste pas à l’attente du client. Offrir la simplicité de notre tout thérapeute…

Trop de complexités, trop de stratégies, nous poussent  à oublier notre rôle de thérapeute, celui d’accompagner… Et point simplement mener sa séance…

Be one

Pank

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